Publié le : vendredi 6 janvier 2023

La France va fournir des chars à l’Ukraine

france va fournir chars ukraine - La DiplomatieLe président français Emmanuel Macron a annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ce 4 janvier 2022, que la France allait livrer à l’Ukraine des « chars de combat légers » de fabrication française. C’est la première fois que la France fournit à Kiev des armes de ce type.

Dans la foulée d’une déclaration sur le « soutien indéfectible » de la France à l’Ukraine « jusqu’à la victoire », le président français, Emmanuel Macron, a annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un entretien téléphonique d’une heure, ce 4 janvier 2023, la prochaine livraison de « chars de combat légers » de fabrication française.

« Le président a souhaité amplifier » son aide militaire « en acceptant de livrer des chars de combat légers AMX-10 RC », a précisé l’Elysée. « C’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes », a indiqué la présidence.

La France va livrer à l’Ukraine des chars de combats légers AMX-10 RC, anciens mais performants et très mobiles

Mis en service en 1981, donc de conception ancienne, ces chars disposent de roues, et pas de chenilles. Cela les rend particulièrement mobiles. L’armée française les utilise notamment pour des missions de reconnaissance.

Pendant ce temps, les combats se poursuivent sur le sol ukrainien, notamment dans l’est du pays. Une spectaculaire frappe ukrainienne a fait des dizaines de morts au sein l’armée russe. Il n’y a « aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent », a commenté John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden.

Sur le front diplomatique, le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué à son homologue Vladimir Poutine, dans un entretien téléphonique, que « les appels à la paix et les négociations entre Moscou et Kiev devraient être soutenus par un cessez-le-feu unilatéral ».

Le président russe a, lui, « répété que la Russie était ouverte à un dialogue sérieux – à condition que les autorités de Kiev se conforment aux exigences bien connues et exprimées à plusieurs reprises et tiennent compte des nouvelles réalités territoriales« . En clair : il faut que l’Ukraine reconnaisse l’annexion des quatre provinces ukrainiennes par la Russie. Les probabilités que Kiev le fasse sont proches du néant. Peu de chance, donc, que des pourparlers de paix démarrent à court terme.

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