Quelques semaines après l’élection du premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, Gustavo Petro, ce dernier a décidé de rétablir les relations diplomatiques avec le Venezuela, rompues en 2019 par son prédécesseur Ivàn Duque. De quoi redonner le sourire aux travailleurs transfrontaliers des deux pays.

Le 23 février 2019, le président colombien de l’époque, Ivàn Duque, représentant de la droite la plus dure du pays, refuse de reconnaître Nicolàs Maduro comme chef du gouvernement vénézuélien. Cette décision provoque la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

L’élection du social-démocrate Gustavo Petro à la présidence de la Colombie ouvre à une normalisation des relations avec le Venezuela

Les deux ambassades sont fermées, ainsi que la frontière entre les deux pays. Une décision tragique pour les travailleurs transfrontaliers des deux pays. Mais aussi un coup dur pour l’économie de la Colombie et du Venezuela.

Mais l’élection du premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, le social-démocrate Gustavo Petro, a changé la donne. A peine élu, il a déclaré son intention de rétablir les relations diplomatiques avec le Venezuela. C’est désormais chose faite.

L’ambassadeur colombien Armando Benedetti est ainsi arrivé ce dimanche 28 août à Caracas . « Les relations avec le Venezuela n’auraient jamais dû être rompues, nous sommes des frères et nous ne pouvons pas exister séparément », a-t-il déclaré sur Twitter. Son homologue vénézuélien, Félix Plascencia, ancien ministre des affaires étrangères, est arrivé à Bogota ce 29 août 2022.

La frontière devrait progressivement rouvrir. Les 2,3 millions de réfugiés vénézuéliens en Colombie pourront rejoindre leurs pays s’il le souhaite. En revanche, la Colombie n’extradera pas vers le Venezuela les réfugiés politiques vénézuéliens, comme lui avait pourtant demandé Caracas.