Ukraine : la contre-offensive ukrainienne vers Kherson aurait commencé
Des déclarations de responsables ukrainiens indiquent que la contre-attaque dans la région de Kherson aurait débuté ce lundi 29 août 2022. Elle vise à rependre cette ville, capitale régionale du Sud de l’Ukraine, et à repousser l’armée russe de l’autre coté du fleuve Dniepr. Kiev n’a donné aucune précision sur les contours de l’offensive.
Prévue depuis de longues semaines, la contre-offensive de l’armée ukrainienne dans la région de Kherson aurait démarré ce lundi 29 août 2022. C’est du moins ce que laisse supposer une déclaration officielle de Natalia Houmeniouk, porte-parole du commandement sud des Forces armées ukrainiennes.
« Nous avons lancé des offensives dans de nombreuses directions, et ces actions se poursuivent. Les détails de l’opération militaire n’ont pas été divulgués. Nous pouvons confirmer que nous avons franchi la première ligne de défense », a-t-elle précisé.
« De puissantes attaques d’artillerie sur les positions ennemies sur l’ensemble du territoire de la région occupée de Kherson »
Au début de l’invasion de l’Ukraine, en avril 2022, les troupes russes étaient parvenues à prendre le contrôle de Kherson, capitale régionale de 300 000 habitants, ainsi que d’une partie du littoral sud de l’Ukraine. Voici deux mois que l’armée ukrainienne annonce une prochaine contre-offensive vers Kherson. Elle vise à repousser l’armée russe de l’autre côté du fleuve Dniepr.
Cette contre-attaque aurait donc débuté ce samedi 27 août. « Aujourd’hui, il y a eu de puissantes attaques d’artillerie sur les positions ennemies sur l’ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C’est l’annonce de ce que nous attendions depuis le printemps : c’est le début de la fin de l’occupation », a déclaré Serhiy Khlan, conseiller au sein de l’administration militaire régionale de Kherson, à la télévision ukrainienne.
Les autorités ukrainiennes restent cependant discrètes sur l’attaque en cours. « Toute opération militaire nécessite le silence. Dans les circonstances d’une guerre hybride, de telles réactions aux nouvelles du front nuisent aux forces armées », a précisé Natalia Houmeniouk.