Aux Etats-Unis, une mesure du président Joe Biden rend obligatoire la vaccination contre le Covid-19 (ou un test hebdomadaire) pour les salariés du privé des entreprises de plus de 100 salariés, à partir du 4 janvier 2022. Cette obligation prévaudra par ailleurs sur toute loi locale sur la vaccination. Objectif : convaincre les réticents, alors que l’épidémie est loin d’être enrayée.

Face à une épidémie du Covid-19 qui ne reflue toujours pas, les autorités américaines ont pris leurs responsabilités. Le virus tue toujours environ 1 000 personnes par jour aux Etats-Unis. L’administration Biden a donc décidé, ce 4 novembre 2021, de rendre la vaccination obligatoire pour les salariés du privé.

Pour Joe Biden, « la vaccination est le meilleur moyen de sortir de cette pandémie »

A compter du 4 janvier 2022, pour pouvoir travailler, les employés des entreprises de plus de 100 personnes, les travailleurs du monde médical et les salariés des sous-traitants d’agences fédérales devront avoir reçu leur dernière dose de vaccin, ou, à défaut, se soumettre à des tests hebdomadaires.

« La vaccination est le meilleur moyen de sortir de cette pandémie », a commenté le président américain Joe Biden. Il reconnait qu’il aurait « préféré éviter cette obligation». Mais «trop de personnes restent non vaccinées pour que nous puissions en sortir définitivement », complète le président américain.

Cette décision a provoqué de vives réactions dans l’opposition républicaine, qui a hurlé à la « dictature ». Certains Etats ont d’ailleurs interdit l’obligation vaccinale sur leur sol, comme le Texas. Mais la Maison-Blanche a précisé cette nouvelle obligation prévaut sur toute règle prise par un Etat ou une collectivité locale, « y compris les lois qui interdisent ou limitent le pouvoir d’un employeur d’exiger la vaccination, des masques ou des tests ».

Plusieurs entreprises américaines d’ampleur ont déjà rendu la vaccination obligatoire pour leurs salariés. C’est le cas, notamment, du géant de la viande Tyson Foods ou d’United Airlines. Et Joe Biden souligne qu’il « n’y a pas eu de licenciements de masse ni de pénurie de travailleurs provoqués par les obligations vaccinales ».