Sommet du Sud de l’Union Européenne : un déclaration ambitieuse sur le changement climatique en vue de la COP26
Ce vendredi 17 septembre 2021, les chefs d’Etats des pays du Sud de l’Union Européenne, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Portugal et Slovénie, réunis en sommet à Athènes en présence d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, ont signé une Déclaration commune sur le changement climatique et l’environnement dans la Méditerranée. Ce texte affirme la nécessité d’une action prompte et coordonnée, à un mois et demi de la COP26.
2021, année charnière sur le changement climatique ? Une COP26 décisive s’ouvre en effet début novembre à Glasgow. Après la publication du dernier rapport du Giec, l’ONU se montre plus qu’alarmiste. Son secrétaire général Antonio Guterres a ainsi récemment souligné qu’une nouvelle étude « montrait que le monde est sur un chemin catastrophique vers +2,7°C de réchauffement ». Après un été marqué par de terribles incendies et vagues de chaleur, notamment en Méditerranée, les chefs d’Etat pays du Sud de l’Union Européenne, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Portugal et Slovénie, se sont retrouvés ce 17 septembre 2021 à Athènes.
Changement climatique : les pays du Sud de l’Union Européenne affirment « qu’une action internationale urgente et ambitieuse est plus nécessaire que jamais«
La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, assistait au sommet. Et les huit chefs d’Etat présents se sont entendus pour rédiger un texte commun sur le changement climatique. Cette Déclaration d’Athènes sur le changement climatique et l’environnement dans la Méditerranée affirme ainsi « qu’une action internationale urgente et ambitieuse est plus nécessaire que jamais, tant au niveau national que régional et local, avec la participation de tous les acteurs, notamment de la société civile et du secteur privé, pour faire face à l’aggravation de la crise climatique et environnementale et pour construire un avenir durable, équitable, prospère et sûr, fondé sur des modèles d’économie circulaire, pour nos sociétés au 21e siècle ».
La déclaration détaille ensuite de nombreux engagements d’action. Changement climatique, biodiversité, forêts, qualité de l’eau… Le tour des questions environnementales sensibles semble exhaustif. Certes, le texte présente essentiellement des constats et des volontés politiques. Et aucun engagement formel. Mais il affirme une nécessité à agir rapidement, en particulier dès la COP26. La déclaration appelle notamment à pousser les derniers pays récalcitrants à ratifier l’accord de Paris. Et à tout faire pour rehausser le niveau des engagements pris. En particulier au sein de l’Union Européenne et de la Méditerranée.