Europe : les contaminations au Covid-19 en baisse dans les pays frappés en premier par le variant Delta
La fameuse « quatrième vague » du Covid-19 s’essoufflerait-elle en Europe ? Les pays touchés en premier par le variant Delta, Royaume-Uni en tête, ont en effet vu leur nombre de contaminations baisser ces derniers jours. Pic épidémique ou simple « plateau » avant une reprise ? Difficile à dire. Une chose est certaine : la vaccination massive a permis de limiter le nombre de cas grave, et donc les décès.
Vers la fin de la quatrième vague en Europe ? Les pays touchés en premier par la hausse des contaminations au Covid-19 provoquées par le très contagieux variant Delta ont en tout cas vu leur nombre de contamination baisser ces derniers jours. Au Portugal, le nombre de cas est en recul de 7% par jour depuis quelques jours. Au Danemark, cette baisse atteint 26% en une semaine. En Espagne, le nombre de contamination s’est stabilisé.
Mais c’est aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, premiers pays frappés par cette quatrième vague, que le recul est le plus net. Dépassant les 45 000 au 19 juillet, le nombre de nouveaux cas quotidien est tombé à 37 728 ce 27 juillet outre-Manche. Aux Pays-Bas, la baisse est de 46% en une semaine. En France, la hausse du nombre des cas a commencé à ralentir. Pour autant, difficile d’affirmer qu’il s’agit bien d’un pic épidémique, « ou seulement d’un plateau transitoire », selon Antoine Flahault, épidémiologiste à l’Université de Genève.
Au coeur de la quatrième vague de Covid-19 en Europe, la vaccination sauve des vies
Une certitude, en revanche : cette quatrième vague est nettement moins meurtrière en Europe que les précédentes. 68 décès ce mardi au Royaume-Uni, contre 1 253 au sommet de la troisième vague cet hiver ! En Espagne, le nombre de décès quotidien s’élève à 25. Au pic de la troisième vague, il approchait les 500. La raison de cette plus faible mortalité est, pour les épidémiologistes, la couverture vaccinale.
« La vaccination est le facteur déterminant aujourd’hui de la limitation des complications et donc des hospitalisations et des décès partout où la couverture vaccinale est suffisante et dépasse 50 % de la population totale. La Russie qui n’a que 25 % de sa population ayant reçu au moins une dose ne s’est pas retrouvée à l’abri d’une vague d’hospitalisations et de décès » commente Antoine Flahault.