Publié le : lundi 19 juillet 2021

Urgence climatique : le Giec de plus en plus alarmiste

urgence-climatique-giec-alarmisteFin juin 2021, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a laissé lire les 137 pages de conclusions d’un rapport à publier pour février 2022. Le constat est tout bonnement apocalyptique. Les experts onusiens estiment en effet que des conséquences irréversibles pourraient être observées dès le franchissement de la barre des 1,5°C de réchauffement climatique. Un seuil qui pourrait bien être atteinte dès 2025 ou, au plus tard, en 2030. De quoi peser sur les grandes réunions climatiques de la fin 2021 ?

Certes, un consensus international existe aujourd’hui pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais cette échéance pourrait s’avérer beaucoup trop lointaine. C’est le message essentiel que veut faire passer le Giec, qui a laissé plusieurs agences de presse consulter les conclusions de son futur rapport de février 2022.

Pour le Giec, un réchauffement de 1,5°C entrainera « progressivement des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles »

Ces 137 pages (sur les 4 000 que comptera le texte final) indiquent notamment que le cadre actuel de réflexion sur le changement climatiques est sans doute erroné. Les pays signataires de l’accord de Paris se sont engagés à maintenir le réchauffement climatique sous les 2°C par rapport au début de l’ère industrielle. Et si possible sous les 1,5°C.

Mais, alors même que les politiques actuelles sont (très) loin de garantir la tenue de cet objectif des 2°C, le Giec révèle que dépasser +1,5 °C pourrait entraîner « progressivement des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ».

Pire : les probabilités pour que ces 1,5°C soient atteints dès 2025 sont de 40%. « Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre », assène le rapport. « La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas », concluent les experts du Giec.

Cette pré-publication répond au besoin du groupe onusien de peser de tout son poids sur les futures réunions climatiques majeures qui vont avoir lieu fin 2021. Notamment la cruciale COP26, qui se tiendra à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Et qui fait office, pour les plus alarmistes, de dernière chance pour éviter la catastrophe…

 

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