Le président américain Joe Biden est arrivé ce 9 juin 2021 au Royaume-Uni, pour sa première tournée européenne. Elle lui permettra de participer, entre autre, aux sommets du G7 et de l’OTAN, avant de rencontrer, le 16 juin, le président russe Vladimir Poutine, pour une entrevue en tête à tête à haute tension. Evoquant nommément la Chine et la Russie, Joe Biden a appelé à une union de toutes les démocraties.

Joe Biden semble déterminé à s’appuyer sur ses alliés européens pour faire face à l’influence grandissante de la Russie et de la Chine. C’est du moins la ligne directrice qu’il a donné à sa première grande tournée européenne.

Tous les regards sont tournés vers l’explosive rencontre du 16 juin avec le président russe Vladimir Poutine. Les sujets de divergence entre les deux dirigeants sont nombreux. Certes, la récente levée des sanction contre Nord Stream 2 peut être perçue comme une main tendu par les Etats-Unis. Mais Joe Biden semble déterminé à faire preuve de fermeté avec la Russie sur les sujets les plus sesibles.

« Mon voyage en Europe est l’occasion pour l’Amérique de mobiliser les démocraties du monde entier » (Joe Biden)

Le président américain est arrivé, ce 9 juin 2021, à Londres, où il rencontre aujourd’hui le premier ministre britannique Boris Johnson. Il participera ensuite, de vendredi 11 à dimanche 13, au G7 en Cornouailles (sud-ouest de l’Angleterre). Puis il se rendra, en début de semaine prochaine, au sommet de l’OTAN à Bruxelles. La pandémie de Covid-19 et les questions climatiques seront au coeur de ces sommets.

« Je sais que les démocraties peuvent se rassembler pour relever les défis de cette nouvelle ère, cette semaine, en Europe, nous avons l’occasion de la prouver », a déclaré le président américain. « Mon voyage en Europe est l’occasion pour l’Amérique de mobiliser les démocraties du monde entier », a-t-il ajouté.

Cette union des démocratie lui semble indispensable pour parler d’une même voix, notamment face à l’influence d’autres puissances. Pour Joe Bien, ce voyage devra montrer « clairement à Poutine et à la Chine que les Etats-Unis et l’Europe sont soudés ».