Israël-Palestine : la diplomatie peut-elle encore éteindre l’incendie ?
Face à la résurgence meurtrière du conflit entre Israël et la Palestine (222 morts au 17 mai 2021), la diplomatie mondiale tente d’agir. Mais ni le Conseil de Sécurité de l’ONU, ni la médiation égyptienne, soutenue par la France d’Emmanuel Macron, n’ont pour l’heure obtenu de résultats.
Tirs de roquettes et bombardements continuent de rythmer les nuits dans la bande de Gaza et en Israël. Depuis le 10 mai 2021, le conflit entre Israël et la Palestine fait de nouveau militairement rage. Le Hamas lance des roquettes sur des cibles en Israël, l’aviation israélienne répond par des bombardements meurtriers.
222 morts en une semaine, dont 63 enfants
En une semaine, 222 personnes ont perdu la vie, dont une dizaine d’Israéliens. 62 enfants palestiniens et un enfant israéliens ont été tués. Coté palestinien, on dénombre également 1 500 blessés, 2 500 maisons détruites et plus de 40 000 personnes déplacées. Ce lundi 17 mai, Israël a bombardé la clinique Al-Rimal, la seule de la bande de Gaza à pouvoir effectuer des tests de dépistage du Covid-19.
Ce dimanche 16 mai 2021, le président de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que ces affrontements avaient « le potentiel de déclencher une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable et d’encourager davantage l’extrémisme », au sortir d’un conseil de sécurité n’ayant provoqué aucune avancée diplomatique.
L’Egypte et la Jordanie, soutenues par la France et l’Allemagne, veulent se poser en médiatrices. Le président français Emmanuel Macron a reçu ce lundi 17 mai le chef d’État égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, et l’a assuré de son soutien dans ses efforts de médiation, afin « de faire cesser la spirale de la violence ». Mais pour l’heure aucun cessez-le-feu n’a été obtenu.