Publié le : mercredi 9 décembre 2020

Cinq ans après l’Accord de Paris, un sommet crucial pour le climat

08 cinq ans apres accord paris sommet climat - La DiplomatieCe samedi 12 décembre 2020, les dirigeants du monde entier se réunissent pour un sommet virtuel, pour la Journée mondiale pour le climat, et pour les cinq ans de l’Accord de Paris. L’objectif de cette rencontre est d’obtenir des engagements à court et moyen terme, à un an de la COP26 qui se tiendra à Glasgow.

Pas de COP cette année, l’édition 26, qui devait se tenir en novembre 2020 à Glasgow, a été reportée à fin 2021. Pour autant, l’urgence climatique ne peut se passer d’une réunion des dirigeants du monde sur le sujet, si bien qu’un sommet virtuel aura lieu, ce samedi 12 décembre 2020, pour la Journée mondiale pour le climat, pour fêter les cinq ans de l’Accord de Paris.

Du point de vue des annonces et des prises de position, les nouvelles récentes sont plutôt bonnes en matière de lutte contre le changement climatique. Fin 2019, l’Union Européenne a ainsi adopté un Green Deal ambitieux, qui influence la politique européenne depuis le début de l’année.

En cette fin 2020, l’élection de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis, après quatre ans de mandat du climatosceptique Donald Trump, va dans le bon sens : John Kerry, le Monsieur Climat de Joe Biden, a promis une lutte offensive contre le réchauffement climatique. Le pays devrait d’ailleurs réintégrer rapidement l’Accord de Paris. Récemment, le Japon et la Corée du Sud ont officialisé un objectif de neutralité carbone en 2050, et la Chine pour 2060.

« Pas de vaccin contre le réchauffement climatique »

« C’est positif, mais est-ce que cela se réalisera ? », s’interroge Laurent Fabius, président de la COP21 : pour lui, les dirigeants doivent fixer des objectifs à court et moyen terme pour verrouiller la trajectoire, « parce qu’il n’y a pas de vaccin contre le réchauffement ».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est lui aussi monté récemment au créneau : « les politiques climatiques ne sont toujours pas à la hauteur de l’enjeu. Nous en sommes à 1,2°C de réchauffement et nous observons déjà des extrêmes climatiques et une volatilité sans précédents », a-t-il tonné. Il a notamment rappelé que la production d’énergie fossile se dirige vers une hausse de 2% annuels d’ici 2030, alors qu’une baisse de 6% serait nécessaire pour suivre la trajectoire maintenant le réchauffement climatique sous les 1,5°C.

 

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