Etats-Unis : Joe Biden contre-attaque face aux discours sécuritaires de Donald Trump
Le président américain Donald Trump a voulu jouer la carte sécuritaire dans la campagne présidentielle qui bat son plein. Il a notamment mis en avant les dérives violentes de certains manifestants anti-racistes. Son opposant républicain Joe Biden lui a répondu en condamnant ces violences et en mettant Trump face à ses responsabilités.
« Piller, ce n’est pas manifester. Mettre le feu, ce n’est pas manifester. Rien de tout cela n’a à voir avec les manifestations. C’est de l’anarchie, un point c’est tout ». Les mots de Joe Biden, candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, lors d’un discours à Pittsburgh (Pennsylvanie), sont sans ambiguïté. Il condamne sans ambage les violences durant les manifestations anti-racistes qui embrasent le pays.
Cette prise de position est une réponse directe à son concurrent et président en exercice, Donald Trump. Ce dernier décrit en effet Joe Biden comme un représentant de « la gauche radicale », incapable de faire respecter « la loi et l’ordre« , et menaçant de livrer le pays aux casseurs.
Donald Trump « est président, qu’il le sache ou pas »
Selon le candidat démocrate, le président « pense peut-être que déblatérer les mots ‘loi et ordre’ le rend fort, mais son échec à appeler ses propres partisans à arrêter d’agir comme une milice armée dans le pays vous montre à quel point il est faible », a dénoncé le candidat démocrate.
Jeudi 27 août, une confrontation entre des militants d’extrême-droite, arrivés en colonne de camion dans le centre-ville de Portland (Oregon), et des anti-racistes a provoqué la mort d’un jeune homme d’extrême-droite. Donald Trump a surfé sur la violence de l’extrême-gauche, mais sans condamner explicitement l’extrême-droite.
Joe Biden a rappelé que ces événements se déroulaient dans « l’Amérique de Trump ». « Il est président, qu’il le sache ou pas », a conclue le candidat démocrate.