Publié le : vendredi 6 mars 2020

Le coronavirus réduit les émissions de gaz à effet de serre

Une nouvelle étude démontre l’impact positif de l’épidémie de coronavirus sur les émissions de gaz à effet de serre, cette fois-ci sur le dioxyde d’azote en Chine. Comme une belle preuve que la planète aurait besoin, pour répondre à l’urgence climatique, non seulement d’une transition énergétique mais aussi de décroissance.

Les études sur le sujet se multiplient. Carbon Brief a montré que le coronavirus a fait baisser, sur les deux premières semaines de février 2020, les émissions de CO2 de 6%. Une nouvelle étude, cette fois de la Nasa, se penche sur les émissions de dioxyde d’azote (émis principalement par les véhicules et l’industrie). En deux mois, ses émissions, en Chine, ont été divisée par cinq ! L’horizon n’a jamais été aussi dégagé sur les métropoles chinoises.

Un coup de pouce temporaire pour l’environnement

Certes, ce coup de pouce pour l’environnement reste temporaire, et un effet de compensation pourrait conduire à une augmentation des émissions sur le reste de l’année. Reste que des chercheurs britanniques ont montré que, si la crise ne prend pas une ampleur plus forte, le coronavirus aura permis de réduire de 1% les émissions de gaz à effet de serre de l’année 2020.

Ce qui prouve clairement qu’une réduction de l’activité économique humaine est bon pour la planète. C’est tout sauf un scoop, toutes les études le prouvent depuis longtemps. Mais cette épidémie nous en offre une belle illustration : oui, l’humanité peut répondre promptement au défi climatique. Il suffit de moins produire, de moins rouler, de moins prendre l’avion. Ce n’est pas le discours le plus audible, ni celui que les décideurs du monde entier ont envie de suivre. Mais c’est une réalité.

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