Liste noire des paradis fiscaux de l’UE : quatre nouvelles mises à l’index
La nouvelle mouture de la liste noire des paradis fiscaux, dévoilée mi-février par l’Union Européenne, accueille quatre nouveaux pays : le Panama, le territoire britannique d’outre-mer des îles Caïmans, les Seychelles et les Palaos. Une absence de réformes fiscales explique cette mise au ban.
Publiée pour la première fois en 2017, suite aux affaires des Panama Papers, la liste noire des paradis fiscaux de l’Union Européenne a été mis à jour le 12 février 2020 par les ambassadeurs des 27 pays de l’EU. L’année dernière, huis pays la composait : les Samoa américaines, les Fidji, Guam, Oman, les Samoa, Trinité-et-Tobago, les îles Vierges américaines et le Vanuatu.
Les ambassadeurs ont proposé d’y ajouter quatre pays – la liste définitive doit être validée par les ministres des finances de l’UE : le Panama, le territoire britannique d’outre-mer des îles Caïmans, les Seychelles et les Palaos. Le Panama signe un retour remarqué : sorti de la liste en 2018 suite à des promesses réformes, il y revient devant le manque de vigueur de l’exécutif sur ce dossier.
Îles Caïmans : une première britannique
Les îles Caïmans sont le premier territoire d’Outre-mer britannique à rejoindre cette liste. Cette mise au ban provient directement de promesses de réformes, faites fin 2019 mais non tenues. La Turquie avait également pris des engagements qu’elle n’a pas tenu, mais les ambassadeurs, soucieux des relations diplomatiques encore très tendue entre l’EU et Ankara, ont décidé de lui laisser un peu de temps.
Cette liste noire a un intérêt essentiellement symbolique : il empêche uniquement l’octroi de financements européens.