Publié le : mercredi 5 février 2020

En exil, l’ancien président Evo Morales candidat au Sénat en Bolivie

En exil en Argentine après avoir été contraint de quitter la Bolivie en novembre 2019, l’ancien président Evo Morales vient d’annoncer qu’il allait se présenter, aux prochaines élections, pour un poste de sénateur. La nouvelle loi électorale lui interdit en effet de concourir à l’élection présidentielle. En revanche, Luis Arce, son ancien dauphin et candidat officiel de son parti, le MAS, caracole en tête des sondages présidentiels.

A l’automne 2019, après avoir été déclaré vainqueur de sa quatrième élection présidentielle consécutive, Evo Morales, accusé de fraude par l’opposition et menacé physiquement par des milices proches de l’extrême-droite, avait été forcé de quitter la Bolivie, pour le Mexique, puis l’Argentine où il vit en exil.

Le 3 mai 2020 auront lieux les élections présentielle et législatives convoquées par la présidente par intérim Jeanine Añez. Cette dernière a publié une nouvelle loi électorale interdisant de se présenter à une élection si l’on a déjà effectué au moins deux mandats pour ce poste. Excluant de fait Evo Morales du scrutin présidentiel.

Le candidat du MAS en tête des sondages de la présidentielle bolivienne

Celui qui est toujours le leader du Mouvement vers le socialisme (MAS) vient donc d’annoncer qu’il serait inscrit sur une liste de huit candidats de son parti pour les élections législatives dans la région de Cochabamba, dans le sud du pays.

Dans le même temps, son dauphin et candidat officiel du MAS à la présidentielle, Luis Arce est toujours largement en tête dans les sondages. Crédité de 26 % des intentions de vote, il profite de la popularité intacte de son parti et de la division de la droite bolivienne.

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