Publié le : lundi 27 janvier 2020

Juan Guaido reçu en France, qui soutient la tenue de nouvelles élections au Venezuela

Dans sa tournée en Europe pour y chercher des soutiens politiques, le président de l’Assemblée nationale du Venezuela, Juan Guaido, est passé par la France, où il a été reçu par Emmanuel Macron. Ce dernier, qui fait partie de la cinquantaine de dirigeants qui ont reconnu Juan Gaido comme président par intérim du Venezuela suite à la réélection contestée de Nicolas Maduro en 2018, a plaidé pour la tenue de nouvelles élections présidentielles.

Le 5 janvier 2020, au Venzuela, Juan Guaido a été réélu président de l’Assemblée Nationale. Une élection jugée hors la loi par le président de la République Nicolas Maduro, réélu en 2018 suite à une élection entachée de fraudes selon la communauté internationale. Juan Guaido est ainsi le principal opposant au chef de l’Etat, et est reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays, essentiellement en Occident.

Juan Guaido est venu en Europe pour y chercher du soutien. « Seuls, nous n’y arriverons pas. Nous avons besoin de votre aide », a-t-il déclaré jeudi 23 janvier au Forum économique mondial de Davos, estimant lutter contre un « conglomérat international et criminel ». Il a été ensuite reçu par le premier ministre britannique Boris Johnson, et, ce samedi 25 janvier, par le président français Emmanuel Macron.

« La France soutient l’organisation rapide d’une élection présidentielle libre et transparente » au Venezuela

Ce dernier a réaffirmé son soutien à Juan Guaido. Au terme d’un d’un « échange constructif », Emmanuel Macron a ainsi déclaré sur Twitter : « La France soutient l’organisation rapide d’une élection présidentielle libre et transparente. Nous respectons la souveraineté et la liberté du peuple vénézuélien et nous restons à ses côtés face à la crise humanitaire qu’il subit ».

La réaction des autorités du Venezuela ne s’est pas faite attendre : « Le peuple français manifeste depuis des mois dans les rues, exigeant le respect élémentaire de ses droits sociaux. La seule réponse? La répression. Un gouvernement sourd et arrogant qui ne peut donner de leçons de démocratie à personne, et certainement pas au Venezuela », a répondu, toujours sur Twitter, Jorge Arreaza, ministre des affaires étrangères de Nicolas Maduro.

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