Au Royaume-Uni, la Chambre des Communes a, sans surprise, validé l’accord sur le Brexit arraché par le premier ministre Boris Johnson à l’automne 2019 avec l’Union Européenne. Le pays quittera donc officiellement l’UE le 31 janvier 2020. S’ouvrira alors une période de transition d’un an, renouvelable de deux années supplémentaires, pour négocier des accords régissant les rapports entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne.

Après l’écrasante majorité obtenu par le Parti Conservateur du premier ministre Boris Johnson aux élections législatives de décembre 2019, le doute n’existait plus. C’est donc sans surprise que la Chambre des Communes a validé (enfin) un accord sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, ce jeudi 9 janvier, par 330 voix contre 231. Il reste quelques formalités à accomplir (passage devant la chambre des Lords, validation de la Reine, ratification du traité par le Parlement Européen), mais le Royaume-Uni va quitter l’Union Européenne le 31 janvier 2020.

Période de transition

C’est une victoire politique pour Boris Johnson, qui réussit là où Theresa May s’était cassé les dents, en faisant valider l’accord qu’il a obtenu de haute lutte, à l’automne 2019 avec les 27 membres de l’UE. L’une des forces de ce texte est qu’il prévoit une période de transition, jusqu’au 31 décembre 2020 : le Royaume-Uni va continuer d’appliquer les règles européennes et d’en bénéficier, en versant sa contribution financière, mais sans siéger dans les institutions. Cette période de transition pourra être prolongée une fois jusqu’au 31 décembre 2022.

Restent donc à négocier les accords de libre-échange, de collaborations politiques et de sécurité qui vont fixer les rapports du Royaume-Uni et de l’Union Européenne au terme de cette période de transition.