Escalades de violence à Hong-Kong
A Hong-Kong, les manifestations pour garantir la liberté des habitants face à la Chine ne cessent de gagner en violence. Ce lundi 11 novembre, la police a tiré à balles réelles sur des manifestants, et un homme a été immolé par le feu, trois jours après la mort d’un jeune homme de 22 ans. L’Occident appelle les autorités et les manifestants au calme.
La situation à Hong-Kong peut-elle encore se résoudre dans le dialogue ? Le niveau de violence des manifestations et de la répression ne cessent de monter. L’ancienne colonie britannique, redevenue chinoise, demande l’assurance de conserver une large liberté. Des doléances peu entendues par les autorités chinoise.
Premier mort, premier tir à balles réelles de la police
Ce vendredi 9 novembre 2019, un jeune homme de 22 ans est ainsi mort suite à une blessure durant une manifestation, dans des circonstances encore mal élucidées. Mais les secours n’avaient, assurément, pas pu arriver assez vite. Ce premier décès, en six mois de violence, a semblé en appeler d’autre, puisque ce lundi 11 novembre, un policier a, pour la premier fois, tiré à balle réelle sur deux manifestants. L’un d’entre eux est dans un état critique. Ce même jour, des manifestants pro-démocratie ont recouvert d’un liquide inflammable un habitant, qui les contestait verbalement et physiquement, et l’ont immolé par le feu. Lui aussi est entre la vie et la mort.
Ce mardi 12 novembre, les manifestants ont bloqué les transports et les universités. Les Etats-Unis, tout en appelant la Chine à tenir ses promesses d’accorder à Hong-Kong un haut degré d’autonomie, ont appelé au calme : « Nous condamnons la violence (…) et appelons toutes les parties – police et protestataires –, à faire preuve de retenue », a ainsi déclaré dans un communiqué le porte-parole du département d’Etat américain Morgan Ortagus.