Donald Trump engage le retrait officiel des USA de l’accord de Paris
Annoncé depuis juin 2017 par Donald Trump, le processus officiel de retrait américain de l’accord de Paris a été enclenché, ce lundi 4 novembre 2019. Une étape de plus dans la destruction de l’arsenal législatif de l’administration Obama pour lutter contre le changement climatique.
Le 1er juin 2017, le président des Etats-Unis Donald Trump a déclaré que son pays allait quitter l’accord de Paris. Il a dû attendre le 4 novembre 2019, soit trois ans après la signature dudit accord (par son prédécesseur Barack Obama), pour avoir le droit légal de lancer officiellement le processus de sortie américain. Il faudra encore un an pour qu’il soit effectif.
Aujourd’hui, les Etats-Unis semblent coupés en deux. D’un coté la moitié des Etats (parmi les plus peuplés du pays), 430 villes et une grande partie de la société civile, qui se sont engagés, contre leur président, à respecter les objectifs fixés par Barack Obama en 2016, soit réduire de 28% d’ici 2025 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2005.
Un pays coupé en deux
De l’autre, l’administration présidentielle, qui s’évertue à détruire, brique par brique, l’ensemble des lois votées par la précédente administration afin de réduire l’impact climatique de l’activité économique américaine.
En juin 2019, l’emblématique Clean Power Plan d’Obama, a été remplacé par un Affordable Clean Energy à l’ambition essoufflée. En plus d’un recours accru aux renouvelables, le premier prévoyait de réduire les émissions de CO2 des centrales électriques les plus polluantes, et notamment à charbon, de 32 % d’ici à 2030 par rapport à 2005. Le second ambitionne une baisse de ces émissions de 0,7 à 1,5 % sur ces mêmes 25 ans…