Arabie Saoudite : une attaque de drone endommage des installations pétrolières
Ce samedi 14 septembre 2019, une attaque de drone, pilotée par les rebelles houthis du Yémen, a frappé deux installations pétrolières d’Aramco, en Arabie Saoudite. Le pays, obligé de réduire sa production de brut de moitié, affirme vouloir riposter à cette attaque terroriste. Soutenu en cela par les Etats-Unis de Donald Trump.
Pour la troisième fois en six mois, les rebelles houthistes ont attaqué, depuis le Yémen, une installation pétrolière en Arabie Saoudite, le pays à la tête de la coalition internationale luttant contre leur rébellion sur le sol yéménite.
Cette fois, c’est un drone qui a provoqué des incendies ayant fortement endommagé deux installations du géant saoudien du pétrole Aramco. Si l’attaque n’a fait aucun mort, elle a paralysé une partie de la chaîne hydrocarbure du pays. L’Arabie Saoudite a été obligée de réduire de moitié sa production de pétrole – soit 5 millions de barils en moins, correspondant à 5% de la production mondiale, selon le Wall Street Journal.
« Le royaume a la volonté et la capacité de faire face et répondre à cette agression terroriste », a affirmé le prince Mohammed Ben Salman lors d’un entretien téléphonique avec le président américain, Donald Trump, selon l’agence officielle saoudienne SPA.
Les Etats-Unis accuse l’Iran d’avoir perpétré cette attaque
Dans la foulée, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a directement mis en cause Téhéran, allié et soutien de la rébellion houthiste : « L’Iran a lancé une attaque sans précédent contre l’approvisionnement énergétique mondial », a-t-il déclaré sur Twitter.