La ministre de l’enseignement, Frédérique Vidal, a déclaré que les étudiants étrangers ne subiraient pas la hausse des frais universitaires.

Les doctorants étrangers échapperont finalement à la hausse des frais d’inscription à l’université, a annoncé, ce dimanche, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un entretien avec le JDD.

Cette hausse prévue pour la rentrée 2019, devaient initialement s’appliquer aux étudiants hors EEE (Espace économique européen). Les frais d’inscription devaient passer de 170 euros par an en licence à 2 770 euros, et de 243 euros par an en master à 3 770 euros.

Particulièrement contestée par beaucoup d’universités qui soulignaient notamment le rôle essentiel des doctorants étrangers dans la recherche française, cette hausse a finalement été levée.« Nous suivrons cette préconisation : la hausse des frais d’inscription ne s’appliquera pas aux doctorants étrangers. Et on va travailler, dans le cadre de la loi de programmation de la recherche prévue pour 2020, afin d’élargir l’accès aux contrats doctoraux », déclare Frédérique Vidal dans le JDD.

Prélude à une hausse généralisée ?

Face à la crainte d’une généralisation de cette hausse aux droits d’inscription, la ministre s’est voulue rassurante et déclare que la hausse ciblée sur les étudiants étrangers n’était  « absolument pas le prélude à une hausse généralisée des droits d’inscription ».

« Nous allons prendre un décret fin mars, afin de garantir qu’à l’avenir, pour les étudiants français et européens, les droits d’inscription seront stables et ne pourront pas augmenter plus que l’inflation », annonce-t-elle également.