Ce lundi 20 août, plusieurs policiers ont été pris pour cibles par des terroristes en Tchétchénie, faisant plusieurs blessés parmi les force de l’ordre. Ces attaques ont été revendiquées par le groupe Etat Islamique.

Des terroristes se sont attaqués aux forces de l’ordre, ce lundi 20 août, en Tchétchénie. Plusieurs attentats visant des policiers ont été perpétrés dans cette république russe du Caucase. Comme presque toujours dans ce genre de situation, le compte-rendu de ces attentats a été délivré par le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, seule voix officielle en cas de crise.

Deux policiers ont été attaqué dans la ville de Chali, au sud de la République, et des agents de circulation ont été blessés à Grozny, la capitale : « Toutes les tentatives ont été avortées, les bandits ont été neutralisés et l’un des malfaiteurs s’est fait exploser, mais a survécu, il a été conduit à l’hôpital » a détaillé M. Kadyrov.

« Jeter une ombre » sur l’Aïd Al-Adha

Ces attentats avaient, selon l’homme fort de Tchétchénie, pour but de « jeter une ombre » sur la fête musulmane de l’Aïd Al-Adha. Depuis la première guerre de Tchétchénie, au milieu des années 1990, la République reste un vivier de jeunes islamistes enrôlés par diverses organisations terroristes, notamment par l’Etat Islamique. De nombreux djihadistes présents en Syrie ou en Irak sont issus de cette région.

Mais Ramzan Kadyrov préfère nier cette réalité et affirmer que ces attaques sont le fait d’individus isolés, et que la Tchétchénie n’abrite aucune base organisée de Daech : « Il n’y a aucun doute sur le fait que les cerveaux de ces jeunes gens ont été influencés sur les réseaux sociaux par des représentants de Daech. Mais le bilan de la journée montre qu’ils ne disposent d’aucun soutien, d’aucune base sociale dans notre République » a commenté le dirigeant tchétchène. Mais personne n’est obligé de le croire.