Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis d’une part, Cuba et le Venezuela d’autre part, sont plus que glaciales depuis l’élection de Donald Trump. Peu de chances qu’elles se réchauffent : le président américain ne profitera pas de sa venue à Lima, au Sommet des Amériques, pour programmer une rencontre bilatérale avec les présidents de ces pays.

Première tournée en Amérique Latine pour Donald Trump, qui assistera, les 13 et 14 avril, au Sommet des Amériques, à Lima, au Pérou, avant de se rendre en Colombie, à Bogota. Certains observateurs espéraient une entrevue entre le président américain et le président cubain, Raul Castro, ou celui du Venezuela, Nicolas Maduro, afin de rompre le gel diplomatique qui s’installe entre ces pays et les Etats-Unis depuis l’élection de Trump.

Mais si la Maison Blanche a bien évoqué un grand nombre de rencontres bilatérales, elle a fermé la porte à tout rapprochement avec ces deux pays. Concernant Nicolas Maduro, l’hôte péruvien a déclaré qu’il ne serait pas le bienvenu, mais aucune chance que Trump s’entretienne avec d’autres représentants vénézuéliens : « Il n’y aura pas de rencontre avec le Venezuela », a ainsi affirmé, sous couvert d’anonymat, un responsable de la Maison Blanche.

Avec Cuba, Trump détricote l’héritage d’Obama

Ce même homme a fait preuve d’une fermeté identique avec Cuba : « À ce stade, nous ne prévoyons pas de rencontre directe entre le président Trump et Castro ». Rappelons que depuis son élection, Donald Trump a savamment détricoté tout le processus de rapprochement avec Cuba mené par Barak Obama, qui avait conduit à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, en 2015. Donald Trump a notamment abrogé une série de mesures assouplissant l’embargo pesant sur Cuba, et confirme, mois après mois, qu’il ne souhaitait aucune amélioration des liens diplomatiques avec le pays de Fidel et Raul Castro.