Le Burkina Faso en état de choc après l’attaque terroriste qui a fait huit morts
A Ouagadougou, une double attaque terroriste sur le siège de l’Etat major bukinabé et sur l’ambassade de France a fait huit morts et des dizaines de blessés, dont une douzaine sont encore dans un état critique. L’attentat a été revendiqué par un groupe djihadiste malien.
Ce vendredi 2 mars, vers 10 heures du matin, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a été le siège de deux sanglants attentats. Deux groupes ont tiré simultanément sur l’ambassade de France et l’État-major général des armées (EMGA), distants d’un kilomètre dans le centre de la capitale.
Un attentat en réponse d’un raid de l’armée française dans le nord du Mali
L’attaque a fait huit morts parmi les forces de l’ordre burkinabé, ainsi que 80 blessés, dont 12 qui sont encore dans un état critique. Les huit assaillants ont été abattus. L’attentat a été revendiqué ce samedi 3 mars par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly. Un communiqué du groupe djihadiste a ainsi déclaré que cette attaque avait été déclenchée « en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines ».
L’EMGA était justement ce jour-là théâtre d’une réunion du G5 Sahel, qui est, avec Barkhane, l’opposant et la cible privilégié des groupes terroristes qui pullulent dans la zone sahélienne dite des trois frontières – Mali, Burkina Faso, Niger. Le soutien du gouvernement burkinabé à la lutte contre le terrorisme est l’une des causes les plus directes de la vague d’attentats qui secouent et endeuillent le pays depuis trois ans.
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