Publié le : mardi 24 octobre 2017

Madagascar : une épidémie de peste dans l’un des pays les plus pauvres du monde

Madagascar connait tous les ans une courte épidémie de peste bubonique, vite éteinte malgré plusieurs morts ; cette année, la situation est plus grave : la peste pulmonaire, bien plus contagieuse, s’y ajouté. Les effets sanitaires sont désastreux dans un des pays les plus pauvres du monde. La solidarité internationale s’organise, mais lentement.

Au 21 octobre, le nombre de morts atteignait 80. Le nombre de malades de la peste, dans toute l’île de Madagascar, a doublé en une semaine, passant de 400 à près de 900. Chaque année Madagascar est frappé par une épidémie de peste bubonique, qui se transmet à l’homme par les puces des rats, avec quelques décès à déplorer.

Mais cet automne, une seconde forme de peste, dite pulmonaire, s’est ajoutée à l’épidémie : elle se transmet de l’homme à l’homme, et a provoqué une multiplication des cas, touchant des régions qui étaient habituellement épargnées.

« Un pays en urgence chronique.« 

Des mesures « anti-peste » ont été mises en place, rassemblements interdits, écoles fermés. Mais dans l’un des pays les plus pauvres du monde, où plus de 92% de la population vit sous le seuil de pauvreté, difficile d’en faire beaucoup plus : « Ce qui est particulier, c’est que l’urgence sanitaire actuelle frappe un pays en urgence chronique. » a déclaré Jean-Benoît Manhes, coordinateur des programmes de l’UNICEF a Antananarivo.

L’Union Européenne a envoyé des équipes médicales et du matériel sur place, pour une durée de trois semaines, afin de soutenir la lutte contre la maladie.

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