Donald Trump a indiqué que selon lui, le ministre américain de la Justice Jeff Sessions n’aurait pas dû accepter d’être nommé s’il se savait impliqué dans l’affaire de l’ingérence russe dans les élections présidentielles de 2016.

Désaveu du président Trump

Le président américain a donné, à l’occasion de ses six premiers mois à la Maison Blanche, une interview fleuve au New York Times. Un entretien retranscrit mot pour mot, avec toute la légèreté du président américain, tenant parfois un discours décousu qui ne s’embarrasse pas de la tempérance que la fonction politique exige.

Il explique notamment qu’il regrette que son ministre de la Justice, Jeff Sessions, ait accepté son poste alors qu’il se savait impliqué dans une éventuelle affaire.

Le scandale de l’éventuelle ingérence de la Russie dans les élections américaines obsède le président, même si ce dernier se déclare étranger dans cette affaire, indiquant qu’il n’y avait aucune enquête à son sujet, et qu’il n’a rien de fait de mal.

Le président américain exprime son grand regret de ne pas avoir en outre empêché la nomination d’un procureur spécial concernant l’enquête sur les soupçons de collusion entre la Russie et son équipe de campagne.

Cette enquête a récemment été étendue à une éventuelle entrave à la justice commise par Donald Trump, lorsque ce dernier a limogé le directeur du FBI James Comey, que le président accuse de proférer des inepties.