FN : les instances du parti tentent de contenir la fronde par la force
Plusieurs militants et responsables du Front National ont tenu responsable Marine Le Pen de la défaite de l’extrême droit française à l’issue de l’élection présidentielle. Cette fronde grandissante a d’ailleurs obligé la direction du parti à en sanctionner certains.
Constat d’un échec
Jamais la présidente du FN n’avait connu une telle salve de critiques depuis son arrivée au pouvoir. Mauvaise stratégie lors du débat de l’entre deux tours, modifications tardives au sujet de l’euro et de l’Union européenne… Les frondeurs semblent tous se poser la question suivante : serait-ce le lepenisme qui empêche l’extrême droite d’arriver au pouvoir en France ?
Ces tensions ne semblent pas s’estomper et ont d’ailleurs atteint un sommet lors de l’annonce cette semaine lors de l’annonce de retraite politique de Marion Maréchal-Le Pen.
Sanctions disciplinaires
Europe 1 révèle ce jeudi que le conseiller municipal Jean-François Bloc devrait se voir infliger une sanction par la commission de discipline de son propre parti, après avoir trop fait étalage de sa déception lors de la défaite du FN dans la présidentielle, estimant que l’extrême droite n’était « pas apte à gouverner » en l’état, ajoutant que le problème venait notamment du manque de compétence de « certains cadres ».
Informé de sa convocation par les instances disciplinaires, il annonce que ce qui le rend le plus triste est le manque de compréhension des autorités de sa propre formation politique. Le FN est « un parti qui n’est pas habitué à l’ouverture », a-t-il ajouté.