La plus haute instance judiciaire de Corée du Sud a officialisé ce vendredi 10 mars la destitution de la présidente Park Geun-Hye, enlisée dans le marasme d’un scandale de corruption qui a rendu le pouvoir léthargique à un moment où de fortes tensions régionales se font sentir.

Les juges de la Cour constitutionnelle de Corée du Sud ont signifié qu’une présidentielle anticipée devra être mise sur pied sous 60 jours, après la destitution de Park Geun-Hye. Leur décision a provoqué de nombreuses échauffourées qui ont fait deux morts chez des manifestants pro-Park.
Léthargie
Cette décision de la Cour va tout de même permettre au pays un certain renouveau, alors que ce scandale a paralysé le pouvoir depuis des mois au moment où le voisin nord-coréen multiplie les tirs de missiles et les menaces, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale.

Park Geun-Hye, 65 ans, est la fille du dictateur militaire Park Chung-Hee. Celle-ci a accédé au pouvoir en 2012, devant par la même occasion la première femme à présider son pays. Elle devient également la première chef de l’Etat à être congédiée de la sorte dans le pays.