Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, le candidat à la primaire de droite Nicolas Sarkozy a martelé qu’il ne voterait pas en faveur du Front national en cas d’affrontement entre l’extrême droite et le PS au second tour de la présidentielle.

L’ancien président de la République a ainsi affirmé qu’il ne donnerait pas sa voix au Front national, répétant qu’il n’avait jamais agi comme tel, et que la donne n’allait pas changer le concernant. A la question « voterez-vous pur François Hollande s’il est au second tour face à Marine Le Pen ? » , Nicolas Sarkozy répond qu’il le ferait, mais sans aucune « gaité de coeur », omettant volontairement de prononcer le nom de celui qui l’a battu en 2012.

Barrière infranchissable

Il existe, selon lui, une « barrière infranchissable » entre le FN et le parti Les Républicains, rappelant que le point de désaccord principal résidant dans le problème de l’immigration, qui, pour lui, est en rapport au nombre, alors que pour l’extrême droite, c’est un problème de principe.

Peu après l’interview de l’ancien chef d’Etat, Gille Boyer, responsable de la campagne d’Alain Juppé a réagi sur Twitter, indiquant que Nicolas Sarkozy s’était enfin résigné à opter pour la stratégie du front républicain face à une éventuelle percée de l’extrême droite lors des élections présidentielles.