Les Etats membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) ont scellé ce jeudi un accord à Montréal qui a pour but de limiter les émissions de CO2 dans le transport aérien international, une initiative qui constitue une première mondiale depuis l’Accord de Paris sur le climat.

Neutralité carbone d’ici 2020

La 39e Assemblée générale de l’OACI aura ainsi permis la conclusion d’un accord historique dans le secteur de l’aviation internationale. En effet, responsable, de 2% des émissions de gaz à effet de serre, les acteurs se devaient de réagir, et assurer un futur soutenable.

Le mécanisme de l’accord devrait s’articuler autour du principe de carbone-neutralité, avec un objectif zéro émission d’ici 2020. Par la suite, les acteurs devront réduire leurs émissions nettes de moitié (par rapport à leur niveau de 2005) d’ici 2050.

Le Régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) va prochainement être choisi par 65 pays représentant plus de 83% du trafic aérien international. Parmi ces pays, on notera la présence de la France, de la Chine et des Etats-Unis.

Certains petits Etats ont eu la possibilité de ne pas être soumis à des contraintes, étant dans une situation de précarité concernant l’avenir de leurs lignes ariennes.

L’accord a en tout cas été salué par l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), qui souligne le caractère historique de celui-ci. Un premier pas qui devrait changer radicalement l’avenir de l’industrie d’un point de vue global, faisant de l’aviation une industrie pionnière en matière de combat contre le changement climatique.