John Kerry souhaitait une intervention américaine plus intense en Syrie
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est dit frustré que les actions diplomatiques qu’il a tentées n’aient pas été appuyées par une intervention militaire américaine.
Les regrets du secrétaire d’Etat
Dans un enregistrement rendu public ce vendredi 30 septembre par le New York Times, John Kerry se plaint auprès d’une organisation de civils syriens que son appel à une action militaire américaine contre le régime d’Assad soit resté sans suite.
Il explique dans cet enregistrement avoir été pour « l’usage de la force », et être parmi les « trois ou quatre personnes » ayant défendu cette position.
« Les choses se sont passées différemment », confesse-t-il. Pour le moment, aucun démenti n’a été publié quant à l’authenticité de cet enregistrement pris à New-York en marge de l’Assemble générale des Nations unies.
Le secrétaire d’Etat a effectué un véritable travail de sape en privé auprès de son président Barack Obama afin que celui-ci décide d’employer une manière encore plus forte en Syrie, en vue notamment de soutenir les initiatives diplomatiques, faire tomber Bachar al-Assad, et mettre un terme à la guerre civile.
Cette position, il ne l’avait pour autant jamais exprimé en public, préférant rester au plus près de la ligne défendue par la Maison-Blanche, qui collaborait à l’époque avec Moscou.