Le président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi a indiqué lors d’un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU ce vendredi 23 septembre qu’il souhaitait que son pays se sorte des « griffes de l’Iran ».

Il a notamment accusé le régime iranien d’être le soutien des rebelles chiites houthis qui ont la mainmise sur Sanaa, la capitale et la plus grande cité yéménite, en plus de bloquer tout processus de paix.

Abd Rabbo Mansour Hadi a également demandé à la communauté internationale et aux institutions financières de l’appuyer quant à sa décision de transférer la banque centrale du pays de Sanaa à Aden.

Un pays plongé dans le chaos

Le Yémen subit de pleins fouets un conflit opposant rebelles Houthis, proches des fidèles de l’ancien-président Ali Abdallah Saleh, et forces gouvernementales pro-Hadi qui reçoivent le soutien d’une coalition arabe guidée par l’Arabie Saoudite.

Le chaos dans le pays a notamment profité au groupement ultra radical Etat islamique, qui a réussi à obtenir de l’influence dans le sud, à l’endroit même où le gouvernement Hadi souhaite rétablir son autorité.

Le nord du pays, quant à lui, reste contrôlé par les rebelles Houthis et leurs alliés.

Cette guerre civile a provoqué une crise humanitaire, générant en 18 mois plus 6 600 morts, et forcé au déplacement plus de trois millions de Yéménites.