La question syrienne au cœur de vifs échanges à l’ONU
« Ça suffit ! » a ainsi lancé le président français François Hollande ce mardi 20 septembre depuis sa tribune de l’ONU à New-York. Un appel exhortant la communauté internationale à mettre un terme au conflit syrien.
Celui-ci aura néanmoins du mal à être entendu. Toute la communauté internationale ne fait qu’assister à un spectacle désolant : la violence qui n’a pas cessé depuis la trêve pourtant négociée le 9 septembre dernier, et qui n’aura jamais réellement existé.
L’accord russo-américain reste la clé
Les violences perdurent pendant que la Russie et les Etats-Unis continuent de s’écharper, rejetant la faute sur l’autre. Et une chose est sûre, la paix ne pourra intervenir tant qu’un accord entre ces deux puissances ne sera pas trouvé.
De vifs échanges auront eu lieu lors de cette Assemblée générale des Nations unies. A nouveau, les Américains accusant les Russes d’être à l’origine d’un bombardement survenu mardi qui aura touché un convoi humanitaire non loin d’Alep. De leur côté, les Russes ont répondu qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec des accusations lancées par des « protecteurs de terroristes » et des « bandits ».