Dans un climat de désintérêt majeur, les citoyens croates ont massivement voté, ce dimanche, en faveur des partis de droite qui se partagent actuellement le pouvoir dans le pays.

Le pouvoir reste dans une ligne conservatrice, et ce, malgré les accusations de dérives nationaliste du gouvernement sortant, et des multiples affaires qui l’auront plombé et fait chuté, donc, à l’issue de ces législatives anticipées..

Selon les résultats quasi-définitifs, le HDZ (Union démocratique croate, droite) serait crédité de 36,6 % des voix et 61 sièges, quand son ancien allié au sein du gouvernement, le parti de centre droit proche de l’Eglise catholique, « Most » (« le pont »), obtiendrait 13 députés pour 9,8% des voix.

La gauche perdante

La principale formation d’opposition, le SDP (social-démocrate), récolterait de son côté 33,5 % des suffrages et 54 sièges, et donc de deux députés de moins que lors des précédentes législatives. L’échec du gouvernement sortant, après son règne éclair de cinq mois, n’aura finalement pas profité à la gauche.

Après seulement cinq mois au pouvoir, le gouvernement sortant est tombé, en juin, et le pays avait alors connu une crise politique qui avait finalement débouché sur le retrait du chef de file du HDZ, Tomislav Karamarko, et donc sur l’organisation de ces législatives anticipées.