Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, l’a de nouveau assuré, les négociations sur le traité transatlantique, entamées en 2013, ne cesseront pas.

Effets bénéfiques pour l’économie et l’emploi

Aujourd’hui, ces négociations battent des records de longueur, avec pas moins de quatorze cycles de pourparlers, des heures de discussions, mais aucun accord sur au moins l’un des articles des 27 chapitres depuis juillet 2013, soit le début du processus. Malgré ce bilan, le numéro un de la Commission européenne Jean-Claude Juncker le martèle, l’Union européenne continuera de négocier, et il l’a de nouveau affirmé ce dimanche 4 septembre.

Selon lui, l’Union européenne peut bénéficier d’importants « effets positifs » provenant du Tafta, notamment pour l’économie et l’emploi au sein des Etat des Etats membres.

Il a rappelé qu’il avait encore demandé en juin dernier aux chefs d’Etat et de gouvernement lors d’un Conseil européen s’ils souhaitaient poursuivre ces discussions, et la réponse fut un oui unanime.

Toutefois, il semblerait que l’idée ne soit pas si unanime que cela. Cette semaine, le secrétaire d’Etat allemand au commerce extérieur, Matthias Fekl, a déclaré que Paris souhaitait demander l’abandon des négociations sur le Tafta, et s’apprêter même à solliciter officiellement cette décision.