L’ONU a annoncé ce jeudi 14 juillet que ses personnels non-indispensables allaient être retirés du Soudan du Sud, en proie à une escalade des violences entre les troupes gouvernementales et les insurgés pro-Riek Machar, le vice-président de ce pays d’Afrique orientale.

Reprise des affrontements

La situation dans le pays est « hautement préoccupante », selon le porte-parole des Nations Unies Stephane Dujarric, la situation au Soudan du Sud est « hautement préoccupante », et il appelle notamment les autorités à enquêter sur les troupes du président Slava Kiir, suite à des révélations sur de possibles attaques menées par ces dernières sur des personnel de l’ONU et d’organisation humanitaires.

La mission UNMISS que l’ONU mène au Soudan du Sud va d’ailleurs ouvrir ses propres investigations à ce sujet, a précisé le porte-parole.

Les affrontements entre forces présidentielles et troupes rebelles ont repris il y a deux semaines à Juba, la capitale du pays. Le calme est revenu ce lundi dans la soirée, après un appel lancé par Salva Kiir et Riek Machar en faveur d’une trêve.

Les troupes de l’ONU sont déployées au Soudan du Sud depuis l’indépendance du pays obtenue en 2011. Actuellement, 13.500 casques bleus et policiers travaillent activement dans ce pays.