Pas de rancune à Moscou. Ce vendredi, le président russe a annoncé que son pays se tenait prêt à faire un pas dans le dialogue avec l’Union européenne, alors que celle-ci vient d’officialiser la prolongation des sanctions à l’encontre de Moscou. Ces dernières avaient été décidées suite à l’annexion de la Crimée par la Russie.

« Pas rancuniers »

Vladimir Poutine a affirmé ne pas être rancunier à l’égard de ses « partenaires européens », lors d’une déclaration faite lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, ajoutant cependant que cette initiative ne pouvait pas aller dans un seul sens.

Son discours intervient alors que Bruxelles a officiellement annoncé la prolongation pour un an des sanctions à l’encontre de Moscou, fixées après l’annexion de la Crimée par le pays de Vladimir Poutine. C’est le Conseil de l’UE qui a ainsi décidé récemment de prolonger les sanctions jusqu’à juin 2017.

Dans son communiqué, le Conseil qui réunit des représentants des Etats membres, a indiqué que ces mesures concernent les ressortissants de l’Union européenne et les entreprises établies dans l’Union. Elles se limitent par ailleurs au territoire de la Crimée et de Sébastopol. Ainsi, les produits venus de Crimée ou de Sébastopol sont soumis à des règles particulières. Par ailleurs, aucun Européen n’a le droit d’acquérir des biens immobilier ou de financer des sociétés dans ces endroits.