Publié le : dimanche 12 juin 2016

Le taxi noir londonien veut s’imposer à Paris

LTC FUTURE LONDON TAXIThe London Taxi Company (LTC) a dévoile ce jeudi le prototype de son nouveau taxi dans la capitale française. La présentation a eu lieu à La Maison de l’Aveyron, dans le 12e arrondissement parisien. Les journalistes français conviés ont pu découvrir le nouveau black cab TX5.

Ce véhicule mesurant 4,86 m de long pour 1,88 m de haut a la capacité d’accueillir six personnes, selon le PDG de LTC, Peter Johansen. Si aucun montant n’a été annoncé concernant le prix de l’engin, la production de celui-ci devrait se faire à Coventry, près de Manchester, dans le nord de l’Angleterre à partir de 2018. Les véhicules flambants neufs devraient dans un premier temps alimenter le marché londonien avant peut-être de s’exporter. LTC entend séduire notamment la France avec ses taxis zéro émissions, produits dans le respect des nouvelles normes en vigueur à Londres.

M. Johansen espère ainsi céder quelques-uns de ses taxis à des compagnies hexagonales ainsi que des municipalités, et peu lui importe si le marché du véhicule avec chauffeur est tendu en ce moment depuis l’avènement des plates-formes type Uber, SnapCar ou autres.

Un modèle pour taxis et VTC ?

Selon le PDG de la mythique enseigne de black cabs, ses taxis peuvent être conduits par n’importe qui. Autrement dit, qu’ils soient en propriétaires d’une licence de taxi ou VTC, n’importe quel chauffeur pourra s’offrir un de ces modèles. Difficile de croire qu’un chauffer Uber puisse oser s’installer derrière le volant d’un de ces véhicules symbolisant plus la grande famille des chauffeurs de taxi. Un responsable de la communication du chinois Geely, la maison-mère de LTC, a d’ailleurs corrigé cette information, en précisant que les nouveaux véhicules ne seront disponibles que pour taxis.

Cette possible incursion sur le marché hexagonal n’est pas une première, en 2010, la société française EMG avait déjà tenté de vendre des modèles LTC à moteur thermique. Ces taxis étaient disponibles à un prix de 33 900 euros, mais la mayonnaise n’avait pas pris. Sans préciser le tarif du nouvel engin, M. Johansen, a mentionné cette fois-ci un coût « plus économique ».

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