La Banque de France confirme une reprise timide, dans l’Hexagone, où la croissance ne devrait pas être si perceptible que cela. Elle ne devrait augmenter que de façon très lente au cours des trois prochaines années.

Ainsi, en 2016, la Banque de France prévoit que la croissance sera de 1,4% du PIB au minimum, et à 1,5% en 2017, puis 1,6% en 2018, selon les estimations pluriannuelles rendues publiques ce vendredi 3 juin par l’institution.

Ces projections font état d’une certaine influence du regain de dynamisme dans la zone euro sur la croissance hexagonale, notamment favorisée par la politique monétaire très accommodante de la Banque centrale européenne. Pour en arriver à de telles conclusions, l’institution française s’est basé sur des hypothèses relevées mi-mai.

De son côté, la demande intérieure gagnerait devrait gagner en vigueur, avec une hausse de la consommation des ménages, particulièrement cette année, ainsi que la confirmation à venir de l’investissement des entreprises, explique la banque centrale hexagonale dans un communiqué.

Légère révision

Dans l’ensemble, ces prévisions collent avec les précédentes de l’institution monétaire, rendues publiques en décembre. Le chiffre de croissance pour 2017 restait lui toutefois supérieur à 1,6% du PIB. Cette révision est principalement due au contexte international, qui semble « moins porteur », selon la Banque de France, mais aussi à cause de la fluctuation des cours de l’or noir, qui devraient repartir à la hausse en 2017 et 2018.