La conférence de Paris a de nouveau affirmé que la solution consistant à avoir deux Etats, un israélien, et un palestinien, demeurait la seule façon de parvenir une paix durable au Proche-Orient.

Des débats, mais pas d’engagements

Aucun engagement n’a cependant été pris lors de ce conclave réunissant 28 participants, initié par Paris afin de relancer l’effort de paix dans la région, au point mort depuis des années.

Le communiqué final ne comporte ainsi aucune résolution, au grand dam de plusieurs participants, il tire seulement la sonnette d’alarme, à nouveau, concernant la « poursuite de la colonisation » israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Un « acte unilatéral », toujours selon le communiqué, qui met à mal les espoirs de fonder deux Etats, solution recherchée par la communauté internationale.

Aucune date n’a été fixée quant à une réunion qui compterait cette fois-ci la participation des principaux intéressés, Israéliens et Palestiniens, le texte se contentant de « saluer » la perspective d’organisation d’une conférence internationale d’ici fin 2016.

Un ambassadeur arabe a confié que les Etats-Unis n’ont fait que freiner les discussions, tandis que la France est restée trop sage, piégée par la présence du secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui devait nécessairement être présent pour que la réunion internationale ait lieu.

De son côté, Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, a indiqué qu’il ne s’agissait que d’un « début du processus », au sortir des débats, plus longs que prévus, qui ont ponctué l’intervention des 28 représentants des pays invités.