En Californie, des centaines manifestants ont protesté contre Donald Trump, lors d’une seconde journée consécutive ce vendredi, alors que le riche homme d’affaires est sur le point de remporter l’investiture du Parti républicain en vue de la course à la présidence du pays le 8 novembre prochain.

Le convoi du magnat de l’immobilier a été arrêté prématurément et ce dernier a dû emprunter un chemin de traverse pour se rendre dans l’hôtel où il devait donner un discours à une convention républicaine de l’Etat de Californie. Il a ainsi dû éviter plusieurs centaines de manifestants qui attendaient son arrivée devant l’établissement.

Trump a ainsi déclaré que ce n’était pas l’entrée la plus facile qui lui ait été donnée de faire, après avoir été contraint d’escalader une barrière et traversé une rue pour accéder à la réunion républicaine, qui été organisée à Burlingame, dans le sud de la ville de San Francisco. Il a notamment comparé son périple à celui que peuvent connaître des migrants illégaux qui traversent une frontière.

Certains des manifestants ont à un moment tenté de forcer la barrière de sécurité et ont été aussitôt reçu à coup de matraque par les policiers. De nombreux drapeaux du Mexique étaient, en outre, visibles un peu partout dans la foule.

Pas une première

La veille déjà, des manifestants avaient exprimé leur mécontentement devant le lieu d’une autre réunion de Trump à Costa Mesa, et avaient pour ce faire bloquer la circulation automobile. Le pare-brise d’un véhicule de police avait été brisé et une vingtaine de manifestants interpellés.

Ce n’est pas le premier mouvement anti-Trump. Ce genre d’évènement se reproduit fréquemment lors de ses meetings. Le milliardaire suscite l’émotion de nombreux américains et étrangers de par ses propos chocs sur l’immigration illégale.