Publié le : dimanche 17 avril 2016

Pétrole : l’accord de Doha devra exclure Téhéran

1526641_1455568940_1525113-1455012559-1513480-1449852010-petrole-brent-mer-du-nord-4Les pays participants à la réunion de Doha sont appelés ce dimanche à se prononcer sur un nouveau gel de la production pétrolière. Le projet prévoit notamment un paragraphe prévoyant que tous les pays membres de l’OPEP devront s’associer aux décisions prises lors de ce sommet, selon Reuters, qui cite des sources du secteur.

 
Cette particularité pourrait en réalité constituer un obstacle majeur étant donné que l’Iran, pays membre de l’OPEP ne participe pas à la réunion de Doha, et ne souhaite d’ailleurs pas geler sa production.

Pourtant, comme l’a rapporté un membre de la délégation équatorienne à la presse, des « consultations » informelles ont bel et bien commencé dimanche dans la matinée, au sein d’un grand hôtel de Doha. La réunion des ministres a quant à elle été retardé de quelques heures.

Une autre source explique que les discussions devront nécessairement déboucher sur un accord qui exclurait l’Iran, satisferait l’Arabie Saoudite, et ne susciterait pas la colère de la Russie.

Selon la première version de ce projet, dont Reuters a eu connaissance, le gel prévu consisterait en une production quotidienne moyenne qui ne dépasserait pas le niveau de janvier 2016. Une mesure qui resterait en vigueur jusqu’au 1er octobre prochain, puis les producteurs se réuniraient à nouveau en Russie afin de mesurer l’impact des décisions prises, et les éventuels progrès de ce « redressement progressif » du marché de l’or noir.

Toutefois, de fortes divergences d’opinions ont été manifestées bien avant cette réunion, en particulier entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, les deux grands concurrents du Moyen-Orient.

Le vice-prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, responsable de la politique pétrolière de son pays, avait affirmé samedi à Bloomberg que le royaume avait la capacité de faire croître sa production à vitesse grand V, et qu’il ne validerait le gel que si Téhéran acceptait également les termes du projet.

« L’Iran est de retour sur le marché du pétrole »

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a pour sa part indiqué que les autres pays producteurs d’or noir devaient accepter que l’Iran est de retour sur le devant de la scène. Il est en effet inconcevable, selon lui, que l’Iran ne puisse pas réenclencher la machine pétrolière après avoir été sous le coup de sanctions économiques si longtemps.

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