Sahara occidental : la querelle entre le Maroc et l’ONU loin d’être réglée
Le Conseil de sécurité de des Nations Unies était réuni ce jeudi afin de débattre de la situation diplomatique entre le Maroc et le Secrétaire général de l’institution Ban Ki-moon, qui s’est tendu depuis la visite du fonctionnaire au Sahara Occidental.
Peu de temps avant cette réunion, le chef de la diplomatie marocaine Salaheddine Mezouar a une nouvelle fois participé à l’escalade de la querelle qui oppose son pays à Ban Ki-moon, menaçant l’ONU de nouvelles sanctions et indiquant que les décisions qui avaient été prises par le Royaume étaient « irrévocables ».
Salaheddine Mezouar est néanmoins revenu sur sa précédente menace qui consistait à retirer tout ou partie des 2 300 Casques bleus marocains officiant au sein de missions de l’ONU, notamment en République démocratique du Congo.
Paris, Madrid, Le Caire, Tokyo et Dakar auraient, selon le Huff Post Maghreb, soutenu la position de Rabat à ce sujet lors du Conseil de sécurité. Toutefois, le président du Conseil de sécurité Ismael Gaspar Martins aurait rapporté que la rencontre n’aura pas suffi à trouver un terrain d’entente.
Par la suite, le chef de la diplomatie marocaine a précisé que le Royaume n’était pas en désaccord avec l’ONU, mais avec Ban Ki-moon, affirmant qu’il jugeait « inacceptable » que le fonctionnaire soutienne que le Maroc avait manqué de respect à l’Organisation « en tant qu’institution ».
En effet, le secrétaire de l’ONU n’avait que très peu apprécié la marche organisée dimanche 13 au Maroc durant laquelle il avait pu lire et entendre des slogans quelque peu hostiles à son encontre. Il avait jugé cette initiative irrespectueuse envers lui et l’ONU.