Pour 45% de Français, la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne aurait un effet négatif sur l’économie du Vieux Continent, ils sont également 39% à penser que cela n’aurait aucune incidence, d’après un sondage Tider/LCI/OpinionWay.

Concernant l’impact sur l’économie hexagonale, ils sont respectivement 37% à penser qu’il sera négatif et 49% neutre. Par ailleurs,  seulement 15% des interrogés estiment qu’un « Brexit » aura des effets positifs pour l’UE, et 13% pour la France.

Les auteurs de cette enquête rappellent que les conséquences d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni seraient loin d’être neutres, économiquement parlant. Londres participe en effet pour près de 12% au budget de l’Union, et l’économie britannique est l’une des trois plus puissantes de la zone. L’Union européenne se retrouverait donc dans une situation plus que délicate au moment même où l’économie mondiale est affectée par de forts tumultes.

Mais les Français demeurent plutôt optimistes concernant les répercussions sur l’économie nationale, ce point de vue connu, l’institut de sondage note qu’il sera plus difficile pour François Hollande de dramatiser la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, et de faire des négociations  qu’il a entamé avec Londres un argument en sa faveur.

Statut particulier de La City

Arrivé jeudi à Bruxelles, le leader français a affirmé souhaiter que la Grande-Bretagne reste dans l’Union européenne. Les pourparlers se sont poursuivis le lendemain, parmi les points de désaccords, le statut spécial de La City, et la durée pendant laquelle les travailleurs européens étrangers se verraient privés d’allocations sociales au Royaume-Uni.

Selon un récent sondage réalisé cette question du « Brexit » Outre-manche, le oui sortirait largement. Pour rappel, le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est engagé au cours de sa dernière campagne à organiser un référedum destiné à statuer sur le sujet avant la fin de l’année 2017. De son côté, David Cameron a promis de faire tout son possible pour maintenir le pays s’il réussit à obtenir suffisamment de garanties durant le conseil européen.