Christine Lagarde rempile pour un second mandat de cinq ans à la tête du Fonds monétaire international, a indiqué vendredi le FMI.

Ce nouveau quinquennat commencera officiellement le 5 juillet.

L’ex-ministre française de l’Economie, Christine Lagarde était la seule candidate au poste, elle a été élue « par consensus » par le conseil d’administration du Fonds, a indiqué le FMI.

Mme Lagarde a pour la première fois été élue à la tête de l’institution monétaire internationale en 2011, prenant la suite de Dominique Strauss-Kahn, dont la légitimité à ce poste était mise en doute suite à l’affaire du Sofitel de New York.

Première femme élue à ce poste, elle a depuis porté son concours à la gestion de la crise des dettes d’Etats de la zone euro et reformé le fonctionnement du FMI pour attribuer davantage de d’importance aux pays émergents comme la Chine et le Brésil.

La dirigeante n’a donc pas souffert de son récent renvoi devant la justice française pour sa supposée « négligence » dans l’affaire Tapie contre Crédit Lyonnais à l’époque où elle était ministre de l’Economie en France. Elle a formé un recours contre son renvoi au tribunal, et a de nouveau affirmé vendredi qu’elle avait espoir que la justice examine son cas « avec le sérieux et la sérénité (…) nécessaires ».

Décrochage chinois

Ce nouveau mandat sera probablement dominé par les inquiétudes grandissantes autour de la stabilité de l’économie mondiale, du décrochage de certains pays émergents, notamment celui de la Chine.