Publié le : vendredi 5 février 2016

Julian Assange : l’ONU prône une libération et une indemnisation

Accusé de viol par une Suédoise, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen. Il vit reclus à Londres dans l’enceinte de l’Ambassade d’Equateur depuis 2012.

Une détention « arbitraire »

Un comité de travail des Nations unies a officiellement déclaré sa détention illégale ce vendredi, la jugeant « arbitraire », et a réclamé par la même occasion aux autorités britanniques et suédoises de mettre un terme à celle-ci, tout respectant son droit à être indemnisé.

Londres a aussitôt rejeté « catégoriquement » cette décision marquée du sceau de l’ONU, annonçant que celle-ci ne changeait absolument rien.

Stockholm n’est pas non plus d’accord avec cet avis, et a indiqué par la voix de sa diplomatie que Julian Assange était libre de quitter l’ambassade « à tout moment », et que la Suède n’interférait pas avec quelconque « détention » de M.Assange à l’ambassade d’Equateur.

Une bonne nouvelle pour l’intéressé. Mais dans les faits, il reste sous le coup d’un mandat d’arrêt européen pour des accusations de viol sur une Suédoise, et le risque d’une arrestation perdure s’il souhaite quitter sa tanière.

Par ailleurs, l’Australien refuse de se rendre en Suède par crainte d’être extradé vers les Etats-Unis. Là-bas, les autorités sont susceptibles de lui reprocher la publication par WikiLeaks, en 2010, de 500 000 documents classifiés sur l’Irak et l’Afghanistan, ainsi que 250 000 correspondances diplomatiques.

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