Le leader iranien Hassan Rohani était en visite à Paris ce jeudi, à l’occasion de sa tournée européenne inédite. Il a souhaité que les relations bilatérales soient renouvelées, une annonce qui concorde avec le retour de PSA en Iran.

Page blanche

Oublier les anciennes « rancœurs » afin de s’ouvrir à « relation nouvelle », tels ont été les mots d’Hassan Rohani jeudi à Paris, à l’occasion d’une rencontre organisée par le MEDEF, en compagnie du Premier ministre français Manuel Valls.

Devant une assemblée d’entrepreneurs français et iraniens, Rohani a indiqué qu’il souhaitait que les relations entre la France et l’Iran s’inscrivent sur une page désormais vierge.

Une annonce qui intervient en parallèle de l’officialisation du retour du constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën sur le sol iranien, par l’intermédiaire d’une coentreprise détenue avec Iran Khodro (la limite d’investissement a été fixée à 400 millions d’euros sur cinq ans). PSA aspire à terme produire environ 200 000 unités à l’année.

Après la révolution islamique de 1979, le dialogue entre Téhéran et Paris a été parsemé de nombreuses crises, jusqu’à la trêve conclue suite à l’accord international en juillet au sujet du programme nucléaire iranien.

Hassan Rohani effectue sa première grande tournée bilatérale en Europe. A Paris, ce dernier a été reçu en grande pompe. Les autorités françaises ont décidé de lui accorder les honneurs militaires sur la place des Invalides, en présence de Laurent Fabius, le chef de la diplomatie nationale.