Menace terroriste à Los Angeles : le chef du NYPD n’aurait pas pris tant de précautions
Le chef de la police new-yorkaise a accusé la grande rivale de l’Ouest d’avoir trop « fortement réagi » à la menace terroriste lancée à son encontre.
Ce mercredi 16 décembre, les écoles de Los Angeles vont rouvrir. Les cours avaient été suspendus en raison d’une menace terroriste. Après avoir inspecté 1 531 sites scolaires, la police fédérale (FBI) a indiqué que la menace était désormais considérée comme peu crédible.
Ramon Cortines, directeur de l’autorité des écoles publiques de Los Angeles (LAUSD), a reconnu que cette fermeture avait certes troublé le quotidien de milliers de familles, mais que la décision avait été prise selon un principe d’« abondante précaution », surtout après la fusillade de San Bernardino.
Cette tuerie, perpétrée il y a toute juste deux semaines, à une heure de route de la cité angeline, est l’acte terroriste le plus dramatique depuis le 11 septembre 2001, avec un bilan de 14 morts et 22 blessés.
Néanmoins, la décision de fermer les établissements scolaires angelins a soulevé la polémique de l’autre côté du pays : Bill Bratton, le chef de la police de New York a accusé la rivale de l’Ouest d’avoir « fortement réagi », et justement, « c’est ce qu’ils veulent », a-t-il poursuivi, faisant référence aux terroristes.
Bratton, qui a également dirigé le LAPD de 2002 à 2009 a indiqué que New York avait reçu des menaces similaire, mais avait préféré les ignorer après les avoir jugées non-sérieuses.
L’actuel patron de la police angeline, Charlie Beck, a répondu à son homologue newyorkais qu’il jugeait « irresponsable de critiquer » cette fermeture.
Beaucoup d’habitants de Los Angeles ont exprimé leur opinion sur les réseaux sociaux, et la plupart se sont prononcés en faveur de ce principe de précaution.