Depuis la fin du mois d’octobre, les désaccords entre Athènes et ses créanciers ont fait leur retour à propos des réformes à mener dans le pays toujours en crise. Mais il se pourrait bien que cette mauvaise passe dans les négociations soit finie : Jeroen Dijsselbloem a annoncé de « bons progrès », précisant que « beaucoup de questions » s’étaient soldées par un accord.

La Grèce a encore besoin de cash pour fonctionner et soutenir ses banques. Pour cette raison, les ministres des Finances de la zone euro ont décidé de lui verser 86 milliards d’euros en plusieurs fois, en échange d’une série de réformes à mener par le gouvernement Tsipras.

Mais ces dernières semaines, Tsipras et ses ministres se refusaient à en adopter certaines, ce qui avait poussé ses partenaires à durcir quelque peu le propos, et de sanctionner, en différant la date de versement d’une tranche d’aide de deux milliards prévue au mois d’octobre. Les nouvelles discussions intervenues ce week-end se sont manifestement soldées par un rapprochement de position.

Les saisies immobilières au cœur du désaccord

Les points de désaccords entre la Grèce et ses interlocuteurs portaient principalement sur des arriérés fiscaux et au sujet de cotisations sociales, mais également sur la question de la saisie des résidences principales. Les créanciers réclamant notamment une simplification en matière de saisie immobilière, ce à quoi Athènes s’oppose, afin de permettre à une majorité des ménages endettés de rester protégés.