Cinq Casques bleus burkinabés ont perdu la vie ce jeudi 2 juillet lors d’une attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) aux environs de Tombouctou (nord-ouest du Mali).

L’Aqmi a revendiqué, dans l’après-midi de jeudi, l’attaque qui a coûté la vie de cinq Casques bleus originaires du Burkina-Faso qui effectuaient leur service au Mali, dans la région de Tombouctou (nord-est du pays).

En outre, neuf autres soldats burkinabé ont été blessés, rapporte la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Selon cette branche de l’ONU, les terroristes étaient vraisemblablement bien informés au sujet du passage du convoi militaire. A l’heure actuelle, aucune précision n’a pu être apportée sur la nature de l’attaque.

Depuis leur déploiement au Mali en juillet 2013, les forces de l’ONU ont perdu 35 Casques bleus dans des attaques, allant de l’attentat-suicide aux embuscades, mines, tirs de mortiers ou de roquettes. Seule la mort d’un soldat originaire du Bangladesh n’a toujours pas été élucidée.

Une opération lourde en pertes humaines

Le mandat de la Minusma vient d’être prolongé le 29 juin dernier selon la volonté du Conseil de sécurité. Le bilan en nombre de morts de cette opération de maintien de la paix est le plus élevé depuis celle en Somalie dans les années 1990.