François Hollande à Cuba pour mettre la main sur quelques contrats
La France débarque à Cuba avec la ferme intention de rafler quelques contrats au nez et à la barbe des Etats-Unis, et cela, même si l’économie de la grande île des Caraïbes est encore à ses prémices.
Ce lundi 11 mai, François Hollande effectué les historiques premiers pas officiels d’un président français sur le sol cubain. Aussitôt atterri, le numéro un français a appelé à lever l’embargo décrété en 1962 après l’intronisation de Fidel Castro.
Dans un discours prononcé devant les étudiants de l’Université de La Havane, le président français a indiqué que la France appuiera « l’ouverture » de l’économie de l’île, pour que les mesures « qui ont tant nui au développement de Cuba puissent être enfin annulées, supprimées ».
François Hollande a rappelé la position historique de la France vis-à-vis de l’embargo, qui s’est toujours prononcé en faveur de sa levée. En effet, chaque année, Paris vote contre l’embargo à l’Assemblée générale de l’ONU.
Depuis l’annonce du président Obama à propos du dégel avec Cuba, un travail a été entamé au Congrès, contrôlé par les républicains, afin de lever l’embargo.
Un marché dans les starting-blocks
L’île représente une opportunité économique énorme pour les investisseurs. D’après The Economist, toute la société cubaine se tient prête à la consommation de masse. Et à l’inverse de nombreuses nations d’Amérique latine, le socialisme ne semble plus être en mesure de combler les Cubains.
Reçu par Fidel
Mise à jour : un événement inattendu s’est produit ce lundi 11 mai, alors qu’il devait rencontrer uniquement Raul Castro, frère de Fidel, Le Monde a affirmé que le président français a été reçu par le « lider maximo », âgé de 88 printemps, à sa résidence.
Selon l’Elysée, la visite du leader français à Cuba devrait principalement s’articuler autour de thématiques relatives à l’environnement et à la défense.